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En ce début de XXIème siècle, l'homme dispose
de moyens de transport individuels performants et fiables. L'automobile, grâce
à la compétition engagée entre tous les constructeurs, est à un niveau
exceptionnel de confort, de sécurité et de diversité. Les deux-roues,
quant à eux, ont vu d'une façon générale leur comportement et leur fiabilité
s'améliorer au fil des années, ainsi que leur performance pour les motos et
leur praticité pour les plus petits engins tels que les scooters. Malgré cela, chacune de ces deux familles de
véhicules a conservé ses inconvénients de base. Pour l'automobile, il s'agit
de la surface au sol qui, combinée à l'augmentation importante de la
population motorisée et au faible taux d'occupation des véhicules, très
proche de 1 en zone urbaine, conduit à la paralysie du trafic que l'on
connaît dans les grandes agglomérations. Si rouler devient un réel problème,
stationner en est un autre. Si bien que dans ces conditions, l'automobile
s'éloigne de sa fonction première pour devenir un lieu où l'on passe beaucoup
de temps à évoluer péniblement, les périphériques parisiens, par exemple,
devenant de véritables parkings mobiles. De plus, l'obtention d'un certain
plaisir de conduire, dont l'un des paramètres essentiel est le rapport
poids-puissance du véhicule, ne peut être satisfaite avec une automobile que
moyennant un prix d'achat relativement élevé. La moto ou plus généralement le deux-roues est
la réponse parfaite aux problèmes de circulation avant tout parce que son
encombrement réduit lui permet de se faufiler et d'augmenter la fluidité du
trafic. D'autre part, le rapport poids-puissance d'une moto, même de
cylindrée moyenne, est nettement plus favorable aux sensations que celui
d'une automobile. Par contre, la sécurité est le point faible de
cette famille d'engins. Trop souvent encore la moindre chute ou le moindre
accrochage avec un autre véhicule a des conséquences tragiques. La sécurité
passive est totalement inexistante et dans un cas comme dans l'autre le
conducteur est immédiatement éjecté. Même si cette éjection peut parfois lui
sauver la vie, elle le condamne beaucoup plus souvent. La sécurité active,
celle qui permet d'éviter l'accident, est également très perfectible. Le confort face aux caprices de la météo est
aussi un point pénalisant pour ces véhicules dont les utilisateurs sont
contraints de se transformer en martiens à la moindre averse. Ces différents facteurs expliquent à coup sûr
l'écart énorme qui existe, dans les pays industrialisés, entre le parc de
deux-roues motorisés et le parc d'automobiles. L'objectif du projet Pulsar et maintenant du
projet Torga est de proposer un véhicule à
encombrement réduit (du même ordre que celui d'une moto ou d'un scooter),
doté de bonnes performances accélérométriques
longitudinales et transversales (facteurs essentiels du plaisir de conduite)
et possédant un bon niveau de sécurité (active et passive) et de confort. En
résumé, un engin ayant les avantages combinés de l'automobile et du
deux-roues. Cet objectif étant posé, il convient de choisir
l’architecture de trois-roues présentant les meilleures chances de
l’atteindre. Si l’on observe les différentes combinaisons possibles,
il est clair que, par rapport à ce qui vient d’être exposé, la solution «
voie étroite » s’impose. Reste alors à se prononcer entre les options «
totalement et partiellement inclinable » et « 2 roues avant et 2 roues
arrière ». Le mode de contrôle du véhicule est également prépondérant
vis-à-vis de l’accessibilité au plus grand nombre d’utilisateurs. Une analyse
de ces différentes alternatives sera proposée dans une des prochaines mises à
jour…. |
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